Ecoquartier de Châtenay-Malabry, le chantier du futur
Vitrine de la construction durable de demain, le projet de Châtenay-Malabry conjugue matériaux neufs et bétons recyclés, et prend soin de la tranquillité des riverains.
Sur l’ancien site de l’École Centrale, entre le centre-ville de Châtenay-Malabry et le parc de Sceaux, un nouvel écoquartier sort de terre depuis juin 2020.
Point d’arrivée du futur tramway T10, il accueillera 2 200 logements, 36 500 m2 de bureaux, où s’installera entre autres le siège social français des magasins Lidl, 15 000 m2 de commerces, 19 000 m2 d’espaces verts, un collège, un gymnase, une crèche et même une ferme urbaine.
« C’est un très gros projet qui va dynamiser toute l’économie locale, souligne Nicolas Menigault.
Ce qui le rend unique, c’est qu’il va être réalisé en réemployant 98 % des bétons issus de la déconstruction de l’ancien quartier. Seuls 2 % des matériaux, inutilisables car pollués, ne seront pas valorisés. C’est le premier projet de cette ampleur en région Île-de-France, et ce sera un véritable démonstrateur de ce que peut être la construction durable du futur. »
Combinaison gagnante
Pour livrer Eiffage, qui réalise l’ensemble des accès, voiries et bâtiments, GSM approvisionne deux centrales à béton mobiles BPE Services. La première fonctionnera tout au long des trois années du chantier, qui doit s’achever en 2023, et la seconde soutiendra la montée en puissance des travaux, à partir de début 2021.
C’est le sable de la carrière GSM de La Grande Paroisse (77) qui a été retenu pour élaborer les bétons intégrant des matériaux issus de la déconstruction.
« Plusieurs échantillons de différentes carrières ont été testés par BPE Services avant le démarrage du chantier, et le sable de La Grande Paroisse était celui qui apportait les meilleures propriétés pour se conjuguer avec les granulats recyclés et garantir la qualité du produit fini. » précise Nicolas Menigault.
Vie de quartier
Pour répondre aux exigences d’un chantier de longue durée, situé en plein cœur de la ville, GSM adapte ses modalités de livraisons. Les horaires et itinéraires de circulation des camions ont été étudiés pour tenir compte des sorties d’écoles, des allées et venues des riverains, et de la vie du quartier dans son ensemble.
Afin de limiter les nuisances sonores, visuelles ou liées aux émissions de poussières, le nombre de véhicules autorisés à entrer et sortir du site est strictement encadré.
À ce titre aussi, le chantier de Châtenay-Malabry se veut une vitrine de l’avenir.